Ariane
met en forme le récit des "persécutions" subies,
à mi-chemin du récit illustré et de la bande dessinée,
les paroles venant dans des bulles. Ce sont deux petits sketches vigoureusement
construits.
[1] La récréation. Est-ce parce que
je suis coléreuse ? Personne ne joue (avec) moi. Je pleure. On console. On oublie. Après
je dis : S'il te plaît. Petite
fille: Elle demande qu'à jouer, celle-ci
. Ariane: S'il
te plaît, est-ce que je peux jouer ". Autre
petite fille: Non .
[2] Pour monter ou descendre
des escaliers, je demande si on se met avec moi. Ils répondent
tous "non": et tous mes ennemis viennent pour m'embêter.
Quand enfin je m'amuse, ils font un autre jeu inintéressant pour
m'embêter. Là où on jouait, toute seule je sautais.
En classe, ils me font rire pour que je sois punie. Ils me donnent des
bonbons, des boîtes de bonbons: c'est une autre punition. Mais
ils sont assez gentils avec moi. Je me cache dans ma capuche quand je
pleure, mais ils ne regardent pas, ils font comme si j'existais pas.
Un petit garçon appelé Bruno dit que son père a
dit que (je) suis une vraie conne et tout
est comme ça.
Dessin
représentant l'escalier, Ariane est au bout du groupe et pense
(bulle) : Ils sont pas très chouette,
ces enfants !!