LES DERNIÈRES LETTRES
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10. 27 juillet 1984. Sais-tu que je ne pourrais être plus heureuse en ce moment ?
Hyères, le 27
juillet 1984 Tu ne m'écris qu'une fois par semaine et en plus des lettres de plus en plus courtes .... Bizarre... J'ai beaucoup de mal à lire les bouquins d'histoire; je n'arrive pas à synthétiser ce genre de texte. C'est beaucoup trop dense. Pour bien faire, il faudrait que je lise deux fois chaque chapitre du IIIme Reich en apprenant souvent par coeur. Je vais persévérer car ce bouquin me passionne. Vraiment, quel retard j'ai accumulé ! En économie,
j'arrive à comprendre tout de suite, en tout cas. Sais-tu que je ne pourrais être plus heureuse en ce moment ? Toutes les conditions sont réunies. Non seulement je fais un maximum de sport, mais encore, je dors bien (je ne me suis jamais senti aussi en forme). J'ai un appétit
féroce... et mon travail intellectuel n'a jamais été
aussi satisfaisant. Bon, Madame la Source, je vais vous quitter. Je vous embrasse très fort. Ariane P.S : Dites-moi ce que vous faites à Paris quand même.
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