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Vanie et Denis N°3

 

  Déjà paru : 

n°1. La colère.   

n°3. Vanie et Denis.

n°5. Une vie habituelle.

n°4. Plusieurs documents.

n°2. Histoire de Vanie.

- Ne pas oublier de double-cliquer sur les images pour lire le texte -


1er épisode : Vanie veut être instruite.


Vanie était une petite fille très gentille. Un jour, elle trouva un cafard et deux scarabées. Elle les mit dans un bocal. Sa maman lui permit de garder une semaine les bestioles. Elle leur donnait à manger des feuilles de chêne et d'érable.
Notre Vanie avait aussi une poule qui remplaçait l'aspirateur et d'ailleurs elle guettait l'insecte. Cette poule n'était pas comme les autres. Cherchez? Elle était verte.
Un jour, notre Vanie voulut être instruite. Et bizarrement, elle devint méchante comme une teigne. Même l'accueil que lui faisait sa maman le mi-jour, elle s'en moquait, mais elle écoutait bien ce que disait la maîtresse.
Ho! Ho! Vous savez, c'est son anniversaire. La joie l'entoure et elle oublie son malheur. Sa maman lui achète tout ce qu'elle veut. Puis, le soir, sa maman lui glisse un petit cadeau dans son lit. La fillette le voit et croit qu'elle va continuer la fête en chemise de nuit. Eh non! Il faut dormir. Et, au lieu de remercier sa maman et son papa, elle les gronde et devient odieuse.
Puis, un jour, elle ne put que travailler bien. Une fois, elle avait été tellement désagréable avec ses copines qu'elle fut l'ennemie préférée à attaquer!
Un jour, en allant à l'école, elle alla avec son père qui allait au travail dans la même direction. Son père dit: "Vanie, tu as des problèmes en classe. Tu n'es pas gentille avec tes petites amies."
- Mais papa, je veux être instruite et mes camarades deviennent jalouses. Ce n'est pas ma faute! - Vanie, quand même, en sortant hier, tu t'es disputée avec Isabelle et Sylvie en sortant de l'école. - Mais tu sais, papa, c'est mieux de travailler bien. - Oui Poulette, mais on t'embêtera. - Je m'en fiche, papa. - Bon allez! Au revoir, à midi. - Au revoir papa, oui, à midi.

Vanie arriva à l'école et papa monta [dans] l'ascenseur de son bureau.
A midi, la petite fille se rendit à la maison. La poule lançait des cocoricos à effrayer les habitants. Sa maman était déjà rentrée tandis que le père n'était pas encore là. Il ne tarda pas.
A une heure moins le quart, maman Nicole partit. Le papa de Vanie était déjà venu, [avait] mangé et déjà parti. [...]

L'inondation.
La machine à laver faisait du bruit; Vanie, étonnée, rajouta de la poudre et de l'eau dans une bassine. Puis, tout d'un coup, une eau mousseuse sortit de la machine à laver et inonda la salle de bain.
"A L'AIDE, A L'AIDE!" cria la petite Vanie effrayée tandis que la poule criait encore plus fort.Avec ce tintamarre, les voisins accoururent. Vanie pleurait des grosses larmes! Ils vinrent sonner et, en courant, Vanie leur ouvrit grand la porte, les fit venir dans la salle de bain.
André, le plus fort, prit un air maussade et se dit: "Cette gamine va inonder l'immeuble, à quoi ça rime!"
Autrement, Hélène et Alphonse, noyés dans l'eau, demandèrent un téléphone pour appeler les pompiers. Peu après, toute la pièce était aspergée tandis que les chambres n'étaient qu'un peu humides.
La poule était perchée sur la poutre, morte de peur. "Nos tympans!" dit Claude, le fils d'André. Alphonse essaya de fermer la machine à laver. Les pompiers vinrent sonner à la porte. Ils entrèrent avec la mère, inquiète et fâchée. La pauvre Vanie, assise sur la table, attendait. "Dépêche-toi d'aller à l'école!" dit Nicole.

L'école.
Vanie, toute rouge, arriva à l'école. Les enfants s'étaient réunis pour l'attaquer. Pendant le rang, elle fut toute seule et les autres enfants se moquaient d'elle. Andrée et Claude partirent. Vanie dit gentiment à Sylvie: "Tu veux te mettre avec moi?"
- Non! tu es assez conne comme ça!"
A la récréation, les petites filles firent une ronde en se moquant de Vanie: "Ho! la minable! Ho! la minable!"
La maîtresse leur donna une fessée déculottée et une bonne punition, et Vanie fut l'amie préférée.
En rentrant à la maison, la moquette était très abîmée ainsi que son nounours et ses trois poupées, Jacqueline, Caroline et Marinette. Caroline, brune à nattes, était la moins abîmée, Marinette, brune aussi, et Jacqueline, trempée, un peu déchirée, blonde avec des couettes et / ?/. Elle pleurait. La poule, énervée, s'installa dans sa cabane dans un angle.

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2ème épisode : La pièce d’or

Vanie avait un frère: Denis. Vanie avait 7 ans. Denis avait 8 ans. Denis était très fort.
Un jour, la petite famille fit une promenade avec pique-nique. Dans le monde entier, on parlait d'une pièce qui avait été perdue et qui était unique au monde. Et, en arrivant à la campagne, Denis s'assit avec Nicole et Jean.
Vanie cherchait la pièce. « Qu’est-ce que tu cherches ? » dit Denis. - La pièce.
Denis étonné : « Mais quelle pièce ? - Eh bien, la pièce du Roi ! - Ah ! Ah ! La pièce du Roi ! Tu crois que tu la retrouveras ! Ça m’étonnerait bien, va, ce sera inutile. Faisons un pari : celui qui gagnera aura 6 francs,50 et une sucette achetée par le perdant [qui] ira montrer ses fesses à Sylvie ou au garçon turbulent qui s’appelle Julien-Michel. Toi à Julien-Michel et moi à Sylvie. - OK dit Vanie.
Après ce discours, Vanie se disait qu’elle allait perdre. Elle gratta, sentit quelque chose de dur. Joyeuse, elle continua à gratter dans la terre mais ce n’était qu’un caillou. Elle continua et vit la pièce ! [cliquer sur l'image pour voir le dessin].
Denis, fâché, suivit ses parents qui étaient fiers de Vanie. Vanie, contente d’elle, était au premier rang et elle se retournait des fois pour regarder Denis d’un air moqueur. Et elle reprenait (avec fou rire) sa route.
En arrivant au palais, un monsieur à barbe blanche leur demanda : « Que voulez-vous ? - Nous avons retrouvé la pièce. Nous allons la donner au Roi. - OK. Venez avec moi.
Le monsieur qui s’appelait Henri Lunacia leur fit traverser un couloir, une salle et ils arrivèrent dans un salon. Il y avait le Roi, non pas assis sur son trône mais couché dans un canapé avec des coussins de velours.
- Bonjour Roi, votre Majesté trop belle pour avoir cette pièce, la voici. Nous l’avons trouvée votre Majesté, Avé salut. Ce monsieur Henri Lunacia m’a amenée à vous. Au revoir votre Majesté belle. - Fillette, tu n’as pas le droit de me regarder dans les yeux. Enfin ! Je te donne ça [plusieurs billets de banque : cliquer sur l'image pour voir le dessin]. Partez !! »
Une dame les accompagnait qui s’appelait Lucie Alaponge. Elle donna 50 francs à Denis, 500 francs à maman, 500 francs à papa. Autrement, le reste, elle le mit dans sa tirelire.
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3ème épisode
: Denis a perdu son pari.

Le lendemain, Denis donna à Vanie 6 francs,50 et une sucette. Et il se déculotta à midi et il montra ses fesses à Sylvie.
Sylvie ria et ria, elle se mit avec Vanie qui riait aussi, ainsi que quelques personnes de la classe qui étaient au courant. En arrivant en classe, Denis eut honte de lui-même et pleura. La maîtresse demanda : « Qu’as-tu Denis ? ». Les enfants riaient. Denis inventa qu’il avait mal à son pied. « Comment ça ? Mais ce n’est rien ! ».
Quelqu’un entra : ce fut la directrice avec les livrets :
- Isabelle Clément : 10 - Très bien. Dans l’écriture : moyen. Vanie et Denis : très très très bien. 10 10 A A - oui ! Choisissez vos images. etc, etc, etc.
Denis se réjouit, Vanie aussi. Les parents étaient fiers.
La poule les attendait le soir et d’ailleurs, elle avait perdu une plume.
On acheta un coq. On eut des œufs sans problème. Vanie était triste de ne pas avoir ses insectes. Denis s’en fichait. Il aimait plutôt le coq et la poulette. [...]
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4ème épisode : Les grandes vacances.

Ce furent les grandes vacances. Tante Brême attendait la famille à la gare. Ils allaient à Nice. En partant, Denis remarqua une valise sur le quai. Le train lança un tuuuttt !!! puis il démarra. Jean dit : « Le train, c’est ennuyeux, n’est-ce pas ? - Oui, dit tante Brême. Le coq et la poulette discutaient le bout de gras : « cot... cot...corico... cot... cot... ». Vanie faisait des dessins sur la vitre avec la buée car il pleuvait. Papa prit Denis sur ses genoux. « C’est long, il y a encore une heure à attendre » dit Nicole.
En arrivant à Nice, les enfants étaient agités. Il était 3 h.25.
Oncle Jean aussi les accueillit sur le pas de la porte avec les cousines et les cousins : Claude, Christine, Corinne. Corinne qui était blonde à nattes, Christine, brune à barrette simple à carreaux roses et enfin Claude, le garçon brun, normal, pas spécialement plus beau que les autres garçons.
Christine arriva la première et embrassa Denis et Vanie. Claude : « Comme tu as grandi Vanie ! » Corinne : « Tu es devenu beau, grand et fort Denis. - Merci, toi aussi. » Vanie et Christine : « Nous allons nous amuser. » Puis, au tour des grandes personnes.
Au goûter, il y eut des gateaux et des fruits. On servit une mousse au chocolat ou une glace à l’orange, à la vanille.
« On va jouer » dit Vanie. Corinne était méchante et laide. - Oui, bien sûr, dit-elle méchamment. Claude ne put tenir la main de Vanie. Pareil pour Christine et Corinne avec Denis amoureux. Nicole avait un sentiment pour Claude, Jean pour Isabelle et tante Brême.
Puis, au dîner, les amoureux ensemble, le soir, un lit pour deux. Alors.... ?!....
Le lendemain, Claude dit : « Si on fabriquait une table ? - Oui, dirent les enfants.
Puis un jour, il fallut partir.

Les adieux :
Denis pleurait de grosses larmes de partir sans Christine. Peu après, dans le train, tout le monde était triste. Vanie se promenait dans le couloir. Denis préférait rester dans le compartiment. Le coq était agité.
En arrivant à la maison, Denis, heureux de retrouver sa chambre, se mit à danser, à sauter de joie. Vanie embrassa ses poupées. Papa et maman déballaient les valises. Maman préféra se reposer sur le divan. « La vie est belle, dit Nicole. - Oui !! », dirent les enfants.
A 4 heures, papa alla chercher le journal et vit Henri Lunacia. « Mais, vous n’êtes pas le monsieur du palais du Roi ? - Oui, j’ai deux métiers en ce moment. - Cela doit être fatigant. - Non, pas spécialement.
Il rentra. Maman était en train de jouer aux dames avec Denis. Vanie préférait faire des dessins. En arrivant, il dit la nouvelle.
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5ème épisode
: Il faut se laver les dents.

Denis était gourmand. Il avait 4 bonbonnières remplies à [ras] bord : des caramels, des sucettes
[...]. A force d’en manger, il eut très mal aux dents. Jean et Nicole l’emmenèrent chez le dentiste. Le dentiste lui mit les roulettes pour nettoyer les dents.[cliquer sur l'image pour voir le dessin]. Il eut de gros plombages mais ne mangea plus jamais de bonbons et se lava bien les dents.
Vanie, elle, était raisonnable. Elle n’a jamais mangé de bonbons.
Un jour, Denis et Vanie allèrent à l’école pour (apprendre à lire) pour donner un mot à la directrice. En classe, on étudie :
[cliquer sur l'image pour voir la liste].
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6ème épisode
: Vanie et Denis se chamaillent.

Vanie était raisonnable mais elle était bête pour la peinture. A Noël, elle reçut une splendide boîte de peinture. Elle avait du vermillon et du rouge carmin
[...] Elle ne savait pas qu’il fallait en mettre un tout petit peu sur sa palette. Elle mit tout le tube dans chaque petit trou. [...] Denis qui savait s’en servir ria aux éclats et dit : « Vanie, il faut en mettre qu’un tout petit peu ! Je vais te nommer Sophie ou Bécassine ». « Moi, je vais te nommer Du Con ou Julien-Michel - Oh ! ça m’étonnerait. Tu m’énerves Bécassine. A tout à l’heure Sophie - Merde et zut ! Reste ici. - Laisse-moi aller dans ma chambre Sophie. »
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7ème épisode
: Une invitation chez machinchouette.

[...] Un jour, Nicole dit : « Tu sais, je voudrais faire un déménagement - Oui, dit le père. Puis un jour, ils déménagèrent. Ils habitaient une jolie petite maison à la campagne près de Paris. Il y avait un village pour aller faire les courses et même une école et un lycée. A côté, il y avait des voisins aussi. Voilà les noms : [cliquer sur l'image pour voir la liste].
Un jour, Vanie fit la connaissance de la famille Héloïs Géraldine et les enfants
[...]
Une invitation a lieu chez Antoine et Machinchouette
[...] Bien sûr, il y eut des gâteaux, biscuits [...] quelques bonbons pour ne pas avoir de caries, car vous vous souvenez de ce qu’avait fait Denis... Oui ou non ? Puis les grandes personnes allèrent dans un salon et les enfants jouèrent à plein de jeux dans la chambre de Benoît ou dans les couloirs, la cuisine et la salle à manger. Ils jouèrent aux osselets, à pigeon-vole, à s’attraper, à cache-cache, à cache-tampon, etc... Puis le soir, la famille rentra.
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8ème épisode
: Vanie fait un cauchemar.

Ce fut bientôt Noël. Le soir, Vanie était agitée. Elle n’arriva pas à s’endormir. Elle se leva et vit un monstre-dragon.
[cliquer sur l'image pour voir le dessin]. Elle eut très peur. Elle s’était endormie très tard puisque c’était Noël et elle avait un cauchemar la pauvre. [...]
Alors elle eut les cadeaux avec la famille [On peut voir la liste].
La famille s’est réveillée tard, vers 10 heures. Après les cadeaux, papa prépare le déjeuner pendant que Nicole se repose en lisant son magasine ELLE.
Menu :
[cliquer sur l'image pour voir la liste].
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9ème épisode : histoire de la pieuvre et du poissonnier.

La famille Nicole et Jean s’appelait Chaguolire. [...] Un jour, ils allèrent au cinéma. Voilà le titre : « La pieuvre ». Voilà l’histoire en résumé :
Un jour, une vieille femme alla faire ses courses. Elle alla chez le poissonnier et demanda quelle drôle de bête était là ? Le poissonnier ne répondit point et avait l’air d’avoir le fou rire. Alors la femme demanda si ça se mangeait ? En vérité, c’était une pieuvre. Il répond non... mais la dame la prit quand même et la mit en décoration dans son appartement. La pieuvre pourrit... et sentit mauvais (on dirait les malheurs de Sophie). Un jour, il y eut des invités et ils virent la pieuvre et poussèrent des exclamations. La dame était ennuyée et jeta la pieuvre après les explications des gens et gronda le poissonnier. Et en plus, n’y va plus jamais et dit du mal de lui. Un jour, elle alla chez le boucher : ce fut la même chose pour un os. FIN

Alors, revenons à notre maison de campagne. Un jour, Vanie fit une promenade avec les parents et trouva leur nouvelle voisine, la fermière [long et précis récit de cette rencontre avec dialogues. Vanie tente en vain d’interrompre la conversation des grandes personnes]. A la fin, les parents s’en allèrent et grondèrent Vanie : « Voilà, dit la mère, tu n’as pas arrêté d’interrompre, voyons ! - ben, je voulais te dire que la chèvre était drôle. - Ne répond pas, dis donc. Allez avance, ma chérie, ce n’est pas grave mais ne recommence pas. »
En arrivant à leur maison plus près de Paris, Vanie et Denis furent contents de retrouver leurs amis, les voisins. [...]
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10ème épisode : Histoire d’Elatine, le chameau

On avait dit qu‘à Noël, Vanie avait reçu un livre. Je vais vous lire l’histoire et elle est longue :
Conte : ELATINE
Un jour, dans le désert, vivaient des chameaux. ils avaient deux belles bosses très douces, des sabots noirs, des grandes jambes, une mignonne tête avec des yeux courageux. Un des chameaux s’appelait Elatine.
Un jour, Elatine ne suivit plus ses amis et il partit tout seul. Il rencontra Vrane la vipère : « Elatine, Elatine, je suis très fatiguée. Je peux monter sur ton dos ? - Oui, mais accroche-toi bien. » Peu après, Vrane descendit. « Au revoir et merci Elatine - Oui, au revoir, à bientôt Vrane ». La vipère s’installa près d’un groupe de cactus.
Elatine avançait. Il arriva près d’une rivière où était réuni un groupe de dromadaires. Ils avaient une belle bosse. Ils se disputaient. Ils avaient les dents blanches, des sabots humides et luisants avec un air glouton et drôle. Un des dromadaires s’appelait Varette. Il dit : « Bonjour Elatine. Je t’offre à boire - Merci - Nous partirons ensemble tout seuls - Oui, bien sûr puisque nous sommes amis. » Puis, ils partirent. Bien sûr Elatine avait bu. Ils trouvèrent un lièvre qui pleurait : « Qu’as-tu ami ? - J’ai trop chaud et j’ai soif. » Alors, le chameau et le dromadaire le conduisirent près de la rivière. « Merci beaucoup vraiment. Au revoir, dit le lièvre. Et Elatine avait sauvé Vrane, avait sauvé le lièvre avec Varette. Le serpent et le lièvre dirent du bien à tout le monde d’eux.
Puis, un jour, les hommes vinrent , ils prirent le chameau et le dromadaire pour les mettre au zoo. En arrivant en France, nos amis pleuraient ainsi qu’un pauvre kangourou. Le gardien leur avait donné à manger et oublia de fermer la porte. Aussitôt, les bêtes s’élancèrent sur la route et traversèrent une colline poursuivis par des hommes armés de bâtons. Ils nagèrent dans la Méditerranée, le kangourou sur le dos du dromadaire. Les hommes les suivaient en bateau. Ils n’avaient pas pris de bateau à moteur. Il était tard. Ils ramaient.
Quand Varette et Elatine n’eurent plus pied, deux baleines et un thon vinrent par miracle. Les baleines dirent : « Montez sur mon dos. » Le thon dit : « Monte sur moi, kangourou - oui. » Puis ils avancèrent. « Au revoir et merci beaucoup. Tu nous a sauvé la vie. - Adieu, dirent le chameau, le dromadaire, le kangourou.
Le kangourou s’habitua très vite au désert. Il avait une gourde d’eau... et la vie se termina très très bien. FIN

Bon alors, c’est la fin. Elle est belle cette histoire, oui ou non ? [...]
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11ème épisode : A la campagne

Un jour, pour l’anniversaire de Denis, les parents lui achetèrent un vélo. Vanie pleurait de ne pas en avoir.
- Ecoute Vanie, dit Nicole, je ne t’offrirai le vélo que quand tu travailleras parfaitement. Alors Vanie fit un effort : 4 + 6 = 10. 57 - 2 = 55 . 9 x 9 = 81. Et puis, elle travailla très bien mais faisait des fautes d’étourderie comme au lieu de marquer « un », elle marque « une » ou, au lieu d’écrire « oncle » elle écrit « ongle ». Et puis les parents lui achetèrent une bicyclette.
[...]

Le lendemain, Vanie alla seule faire une commission, acheter du pain. Elle marcha, marcha, puis trouva un squelette de lapin. Elle recula 3 pas, puis un peu dégoûtée, elle continua sa route. Elle rentra.
A la campagne, bien sûr, il y a des insectes. Cafards, scarabées, coccinelles, abeilles, [cliquer sur l'image pour voir la liste]. Un jour, le coq passa derrière la maison et écrasa à moitié un taon. Le taon est un insecte dangereux, il vole et pique des fois même quand on le touche pas. Sa piqûre est grave, on peut mourir de ça. Pour se guérir, il faut un désinfectant spécial.
Le coq mourut. La famille pleura. Quel dommage que ce mâle mourut...
Dans la campagne, il y a des renards. Un renard aventureux s’empara de notre bonne poule et la dévora. Elle avait été tellement utile ! Denis prenait des airs attristés sans jamais les changer un seul jour... Pour consoler Denis, papa acheta un chien. Un beau chien. Il s’appelait Itos. Un grand beau clébard. Sa race est un setter irlandais, sa couleur dorée. Il ne mord pas, il est affectueux. C’est un mâle.
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12ème épisode : Vanie est punie.

Un jour, une amie des parents de Denis et Vanie demandèrent de garder leur enfant. C’est un garçon de 3 ans.
Denis était heureux d’avoir un nouveau compagnon. Vanie, elle, était énervée d’entendre chougnier un petit enfant. Quand il arriva, il prit des crayons, fit des gribouillages sur les dessins au mur de la chambre des grands, puis trouva un clou et l’enfonça dans une prise de courant, aperçut une aiguille et avec appui sur un bibelot... Et puis il fit des bêtises. Excédée, Vanie se montra désagréable avec l’enfant. Les parents lui annoncèrent qu’elle n’allait pas continuer comme ça. Sa maman lui prépara une noise [lui chercha des noises] :
- Ma chérie, veux-tu aller dehors jouer à la marelle ? - Oui. - Bon, eh bien pars. - Mais je vais prendre une craie et une boîte. - Bon, je veux bien mais dépêche-toi. - Au revoir. Dis aux garçon qu’il ne faut pas qu’il touche à mon livre bleu des contes bleus du Chat Perché et aussi mon stylo et ma trousse, mon disque, mon cahier, mon cartable. - OK. Ne fais pas de discours. Tu m’entends, oui ou non ? - Oui, bon, eh bien, j’y vais ou j’y vais pas ? - .... Mais pars, bon sang de bonsoir. - Oui, au revoir, je reviendrai à l’heure où je veux ou à l’heure que tu veux ? - A l’heure que tu veux, ma chérie. Bon, eh bien, maintenant, va-t-en, hun ! Enfile le manteau et ton bonnet, là ! » et elle ferma la porte au nez de la fillette. TCHAC...
Vanie arriva sur le trottoir et fit une marelle. Sa maman lui avait recommandé de ne pas aller trop loin. Elle aperçut Elisabeth, sa petite voisine qui avançait vers elle. Elle l’appela et vint vers Vanie.
[...]
Les petites filles jouèrent mais les parents d’Elisabeth vinrent la chercher. Vanie, après la conversation des parents continua la partie seule. Puis, à son aise comme elle l’avait demandé, elle rentra. La mère la regarda derrière la vitre et eut le fou rire. « Tiens, se dit-elle, Vanie rentre. » Elle sonna. La mère lui dit à la porte : « Ah Vanie. Pourquoi rentre-tu si tard ? De toute manière, tu as été désagréable avec le petit garçon, eh bien reste dehors pour la peine. Ça t’apprendra à être gentille » et elle ferma. Vanie traversa la cour, passa tristement vers le mur de briques jaunes et oranges. Elle ouvrit la porte d’un pas lent, les yeux tristes, prête à sangloter. Elle s’arrêta. Elle avait été heureuse jusqu’ici et jamais on lui avait fait de si méchante chose. Elle resta 5 minutes assise sur un banc, puis entendit un pas fort et grand. Vanie ne se retourna pas. Elle savait déjà que c’était sa mère ou peut-être son père. Déjà, elle riait et en même temps, frissonnait. Elle sentit qu’on la prenait par le bras; on la leva, on la rentra, on lui enleva son manteau, son bonnet, ses chaussures et on lui mit ses pantoufles. Et puis elle manga, but et se coucha. Le lendemain, une fête incroyable l’entoura.
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13ème épisode : L'école.

[...] Et ils arrivèrent à l’école. Pour y aller, il fallait traverser toute une rue. Ils trouvèrent une grande porte où était marqué : 1899. ECOLE PRIMAIRE DE GARÇON ET DE FILLE. Ils appuyèrent sur un bouton blanc indiqué d’une flèche, traversèrent un couloir, puis une porte, puis encore une porte. Tout était silencieux comme dans un palais. Ils virent une cour et vinrent se ranger par deux et d’ailleurs, ils étaient en retard. Ils montèrent en suivant la maîtresse. Ils montèrent un escalier, près d’un couloir, ils entrèrent dans la classe. Vanie se déshabilla, mit son manteau dans une salle spéciale, son bonnet, ses gants, ainsi que les autres enfants. La maîtresse sévère s’avança vers Vanie et au tableau lui fit faire une addition : 45 + 11 = ? Elle marqua la réponse juste, puis au tour d’un autre enfant Jean-Maret, après Bruno. Puis on frappa. Un monsieur professeur de chant s’avança vers la maîtresse, ôta son chapeau et le remit...
Regardez l’ouverture de l’autre côté de la page. C’est un dessin. Tirer sur une ficelle, puis sur l’autre. Après enlever le fil, tourner à l’envers :

La famille : Denis Vanie Nicole Jean
[cliquer sur l'image]

LISEZ VANIE ET DENIS
... puis le professeur, Monsieur Desclou, dit : « Bonjour les garçons et les filles. Nous allons préparer un petit chant de Noël. Mettez vos mains à plat sur la table. Celui qui parle pendant le chant : « à la porte ! ». Allez, commençons. Je vais répéter d’abord et vous répéterez. Allez d’accord ? - Oui, dirent les enfants en criant. « Le petit musicien chante et regarde le sapin et rit, danse, rencontre, etc. etc. » Je ne vous dis pas la suite maintenant.
Puis quatre cloches immenses comme des bourdons d’église sonnèrent. dongggg. dongggg. dongggggggggg. La récréation. Aussitôt, les enfants allèrent dans la petite salle et mettèrent [mirent] leur manteau. Les classes grandes s’en allèrent, puis les petites. Bien alignés, les enfants marchaient et s’arrêtaient à chaque palier d’escalier ; puis quand on arriva à la porte de la cour, déjà, ils bavardaient ou criaient. Puis quand la directrice ouvrit la porte, une nuée d’enfants sortit. Certains s’installaient dans les marelles comme Vanie ou firent des bagarres, jouèrent aux billes ou aux voitures comme Denis.
Vanie commença son numéro 1 à la marelle quand un garçon courant vers elle la fit tomber. « Pauvre Vanie » dit une copine en la relevant. Le méchant se fit attraper par la maîtresse. Une punition ! C’est la vie. Il ne fallait pas être méchant avec la gentille Vanie.
Le garçon, pas fier de lui, s’en alla. Vanie continua. Elle perdit au numéro 3. Alors elle passa la boîte à une camarade, Nathalie. Puis la classe rentra. [...]

 

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14ème épisode : Denis fait une farce à Vanie.


Un jour, Denis dit : « Vanie , les prairies pleines de blé, quand on met un grain de blé dans la terre, on a du blé, comme des pépins de citron et d’orange, les noyaux de cerise et de pêche, etc. Tu sais ça ? - Oui. - eh bien, pareil pour les nouilles, hun. - ben oui. Alors va chercher un pot dans le placard. - Oui, toi prends de la terre et de l’eau. J’irai chercher une poignée de nouilles.
Tous les matins, Vanie allait arroser ses semis. Voilà le plan de Denis : il veut faire une farce.
Un jour, papa fait le ménage et passe l’aspirateur. Il voit la plantation et fait venir les deux enfants : « Qui a fait ces semis entre vous deux ? » Puis les enfants hochèrent la tête. Vanie dit la vérité. [...]

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15ème épisode : Vanie est grondée.

Un jour, Vanie et Denis allèrent au théâtre de marionnette avec leurs parents. En rentrant, ils allèrent dans un café. Vanie et Denis étaient un peu agités. VRAC ! Vanie a fait tomber son verre par terre. Quel malheur ! Le serveur arrive et apporte une éponge. Vanie met les mains derrière le dos et regarde sa limonade dans son verre renversé. « Ah ! Vanie ! dit le père, tu vois ? Regarde ce que tu as fait en gigotant. Tu crois ça malin, hun ? » Vanie ne répondit pas et hoche la tête d’un air triste. Denis la consola. « Allez Vanie, ne t’inquiète pas voyons ! » et il la prit par la main. « Tu es gentil, toi, dit-elle. Mais tu sais, j’en ai marre d’être dans ce café de ZUT. » Le père s’approcha des enfants et dit à Denis : « Ce n’est pas la peine de la consoler. Je l’ai presque pas grondée. » Denis obéit et lâcha la main de Vanie et regarda autre part. Puis la famille s’en alla.
En arrivant à la maison, papa fit la cuisine, maman prit la radio et écouta en lisant son journal. Denis, lui, alla se laver les main. La famille était contente de rentrer. Puis après, les enfants dormirent.
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16ème épisode : Escalade en forêt de Fontainebleau.

Le samedi et le dimanche, Vanie, Denis et les parents avaient congé de travail. Alors ils allèrent à la forêt de Fontainebleau. Ah ! qu’elle était jolie la forêt de Fontainebleau ! Quelle était jolie avec ses fougères et ses grands sapins se laissant caresser par le vent et jamais mettre ses branches en barrage.
Ils allèrent pique-niquer et le soir, ils allèrent à l’hôtel. Le lendemain, tout était silencieux dans la forêt. On entendait les oiseaux qui gazouillaient. Vanie chantait en avant, Denis lui pensait à ramasser les feuilles pour faire un herbier. On entendait la Vanie qui, au rythme de ses pas, chantait : « La la, c’est le grand lama, la la, c’est le grand lama » et puis, elle chantait la suite. Les rochers les entouraient. Vanie, la bonne escaladeuse, grimpait, le père l’aidait avec les prises. Denis ne pensait qu’à taquiner les araignées furax, avec un petit bâton.
Vanie arriva en haut d’un rocher. Elle poussa un hurlement : « Mon dieu ! que c’est haut ! Que c’est haut ! Papa, viens vite ! - Oui. - Allez, regarde, tu sais j’ai peur. Je suis en hauteur. - Ne t’inquiète pas ma chérie. - Mais allez ! - Mais attends. - Papa, j’ai peur. - Bon, Vanie, eh bien, saute de ce grand rocher là où tu es et va sur le moyen. » Puis Vanie se débrouilla. Denis le crâneur s’était mis aussi devant et tapait du pied. Toute la famille était contente. [...]
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17ème épisode
: Papa prépare le dîner.

[...] « Le goûter ! » cria papa. Vanie dit : « Oui ! viens vite, le goûter ! - Poil au nez ! ajouta Denis. La fête continua. Papa Jean demanda à Vanie : « Je lâche ? - Oui, dit Vanie. Papa lâcha un bonbon qui tomba dans la main de Vanie. Denis, derrière, souriait, maman regardait la table en fumant. Puis le soir, papa prépara le dîner. Denis mit les couverts, Vanie la nappe et maman se reposa sur le divan. Mais attention ! elle est sportive. Le lendemain, ce fut le rôle de Jean.
Dans un vieux placard tout sale où l’on mettait des vieux chiffons, des boîtes de peinture, pinceaux, clous, etc. on vit une fuite : de l’eau coulait goûte à goûte. tic...tac... gloupe. Le placard était un peu mouillé. Vanie prit un chiffon pour nettoyer la commode de maman - et pour qu’elle soit récompensée - et vit la fuite. Papa était là, c’était le midi. Maman, elle, faisait de la gymnastique dans un endroit spécial .Une heure après, elle rentra. Vanie, souriante, vint ouvrir. Le soir, on fit un bon feu dans l’âtre.[...]
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19ème épisode : Vanie est martyrisée.


Cinq ans passa [passèrent]. Vanie avait 13 ans, Denis 14. Après beaucoup d’aventures, Denis passa dans un lycée et Vanie dans un C.E.S.
Un jour, maman et papa partirent tous deux chez des invités. Maman recommanda à Denis d’être gentil avec Vanie car Denis battait sa sœur.
Puis le soir, Denis appela quelques copains et ils se cachèrent tous derrière des meubles. Vanie, presque toute nue, passe. Denis est habillé ainsi que les autres garçons. Denis compte tout bas : « un, deux, trois ! » et tous s’élancent sur Vanie qui poussa un hurlement. Ils la chatouillent et lui font du mal. Ils lui tirent les cheveux, puis ils arrêtent. Pauvre Vanie ! elle est torturée. Elle pleure. Seul un garçon ne l’a pas attaquée. C’est Sylvain. Sinon, Christophe, Denis l’ont terrorisée. Sylvain a eu pitié de Vanie. Puis tous les garçons s’en allèrent. Denis reste. Il prend Vanie par les pieds et la traîne jusqu’à l’armoire.
Il l’enferme dans l’armoire. A clé en plus. Vanie hurle et pleure. Puis Denis ouvre. Vanie supplie Denis : « Denis, ne me fais pas de mal ! » Une porte s’ouvre sans que Denis s’en aperçoive. Ce sont les parents. Ils écoutent... ils entrent... ils ferment la porte... ils arrivent dans la salle... ils marchent... ils prennent Denis par le bras et ils disent : « Denis, tu as battu Vanie... » Denis est très embêté devant Vanie. Il rougit. Les parents dirent que ça allait aller mal. Vanie a le fou rire. Elle ria. [...]


Vanie a fait un rêve
[...] Vanie bougea et se réveilla. Elle a rêvé de la mode et elle se retrouve petite fille avec Denis qui accourut vers elle d’un sourire. Elle lui rend, lui explique ce qu’elle a rêvé. Vanie voit maman en train de téléphoner pour la fuite. - Oh ! bonjour ma chérie ! Tu as bien dormi marmotte ? - Oui maman, et toi ?- Oui, allons, viens t’habiller et manger. - Oui maman - Tu es obéissante, Vanie... ». Denis : « Tu es gentille. ». Papa : « Tu es mignonne, toute rose. ». Vanie était contente qu’on soit gentil avec elle. Ils étaient en pyjama ; après, ils s’habillèrent, déjeunèrent. Toute la matinée, il y eut des jeux. Papa alla faire les courses. Il mit la table. Maman, fatiguée, se reposa sur le divan. On mangea. Le jour se passa bien. Le lendemain, il y eut école. Vanie apprit les tables de multiplication. Elle est en C.E.1. Denis en C.E.2. Elle travailla bien.
Le soir, maman téléphona à des amis. Le 14 juillet, il y eut une grande invitation [...] Il y avait des amis et des gens de la famille. Les deux cousins Christophe et Jean qui habitaient en Italie sont venus. Ils ont passé les vacances ici. Denis se fit beau. L’histoire se finit très bien avec Vanie et Denis.

F I N

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