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ARIANE PARLE DE SES CAHIERS DE MÉMOIRE DANS SES LETTRES

 

1. Le 30 novembre 1977. Tu verras tout.

En classe de musique avec l’école (1)

Le 30 novembre 1977
Ma belle chère noute,
Je voudrais t’écrire tous les jours mais malheureusement le dimanche je ne peux pas, la maîtresse garde les lettres pour les envoyer un autre jour. Malheureusement, je n’aime pas écrire tout ce qu’on fait sur une lettre mais en rentrant, tu verras tout au plus petit détail ce qu’on fait là-bas : mes pensées, mes envies, mes mal au ventre, etc. Là, j’écris debout dans une petite salle car il faut aller faire des jeux dans la neige. Je n’ai pas envie : j’ai des affreuses douleurs au ventre comme à la Colmiane et je me réveille la nuit à cause de ça. J’ai des affreuses diarrhées.
Qu’est-ce que tu me manques, tu ne peux pas savoir. Je t’aime .
Je me lève à 7 heures et quart du matin mais on se couche à 8 h.30 (je ne m’endors qu’à 11 h.30). J’ai sommeil, je suis fatiguée et j’ai faim [?]. C’est le matin que j’aimerais te parler.
J’ai reçu trois lettres de toi, ma belle noute, j’ai envie d’être avec toi à table, j’envie quand on était toutes les deux. Le soir quand je me lave les dents, je pense quand on le faisait ensemble. En ce moment, je tremble et j’ai mal au dos. Je voudrais t’avoir. Je pense à toi tout le temps. Que je t’aime ma noute. Le soir, je pleure et je fais tout le temps pipi au lit (un grand secret). Que je t’aime. Annick.

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