...

LES HISTOIRES DE VANIE ET DENIS

 

 

 

N°2 : "Histoire de Vanie", 1975  
   

J’ai 7 ans en 1974 et j'ai déjà écrit "la colère"
Voici ce que j'écrira
i [Note collée au cahier] :
1. La colère.
2. Histoire de Vanie
3. Vanie et Denis
4. Plusieurs documents
5. Une vie habituelle


Vanie était une gentille petite fille. Elle aimait beaucoup sa maman.


Vanie avait aussi trouvé un cafard et elle l'avait mis dans un bocal. Et tous les soirs, elle lui donnait à manger. Il s'appela Innarine.
Innarine était apprivoisé. Une partie de la journée il pouvait avoir une liberté. Sa maman qui était gentille lui permit de garder la bestiole pendant une semaine. Vanie était heureuse.
Vanie avait une poule qui ramassait les miettes sous la table mais elle guettait l'insecte (pour le manger !)
Notre Vanie avait donc cette poule...


La nappe aux pois bleu clair et rouge vermeil chatouillait ses plumes. C'était une poule verte.
Un jour, Vanie voulut être très instruite... et se distinguer de ses petites camarades.
Quand elle rentrait à midi chez elle, elle s'approchait d'Innarine et puis s'éloignait dans sa chambre.


Même l'accueil que sa maman lui faisait le mi-jour, elle s'en moquait. La colère lui venait car elle ne savait écrire que : maman, papa, vanie, bébé, dada, caca, pipi et 8 + 8 = 16. Elle n'avait que 4 ans et demi. Mais elle savait très bien parler, surtout les mots difficiles comme : mardi-gras, zinzin, poil au rein. Enfin passons.


Les jours passaient.
Mais elle écoutait bien ce que disait la maîtresse.
Ho ! vous savez, c’est son anniversaire aujourd’hui. La joie l’entoure et elle oublie son malheur.
Sa maman lui achète tout ce qu’elle veut. Puis le soir avant de se coucher, sa maman lui glisse dans son lit un petit cadeau.La fillette le voit et croit qu’elle va continuer la fête en chemise de nuit. Et non ! sa maman lui dit qu’il faut dormir : Ho ! et au lieu de la remercier de tous ses cadeaux, elle la gronde. Sa maman veut la rendre heureuse, on ne le disait pas mais… Vanie était odieuse avec sa mère et méchante avec ses amies. Sa maman lui avait offert un beau calendrier.


Puis un jour elle ne put que travailler bien. Sa vie était triste. Une fois, elle avait été tellement désagréable avec sa meilleure petite amie et son époux ! Sa vie était minable. Nous avons dit qu’elle était une gentille petite fille mais c’était pour commencer.


Le matin quand son père partait travailler, elle partait avec lui, et son papa qui était brave lui demanda quelque chose : « Vanie, pourquoi es-tu malheureuse - Rien, dit-elle, je voudrais être instruite et agréable mais la méchanceté m’entraîne. - Tiens, bizarre !
Le père continua son chemin et Vanie lui fit un salut, puis elle tourna au coin de la rue qui menait sur une place, elle traversa et arriva enfin. Comme il était très tôt, la maîtresse devait arriver elle aussi. La porte était fermée et elle attendit sur les marches. Sa maîtresse arriva et dit : « Attends tes amies, il n’y a pas d‘enfants. » Puis deux garçons arrivèrent et la cour fut remplie. Vanie, bien sûr, fit ce qu’elle devait faire, c’est-à-dire se ranger quand la cloche sonne et monter les escaliers en silence dans le couloir.
On était en mai. La maîtresse demanda de prendre le livre de lecture. C’était l’histoire d’un lapin et de neuf escargots. L’escargot avait deux amis : un cerf et une pie. L’escargot était jaloux de la pie. C’était une histoire vulgaire pour la pauvre Vanie.


Vanie était bonne élève [voir le dessin].
Un soir de dimanche, malheureuse, Vanie donna la liberté à Innarine. La poule qui pensait jouer avec Vanie l’énerva.
Sa maman lui disait souvent : « Ecoute Vanie, sois raisonnable, mais tu sais, vraiment, tu te conduis mal en classe et j’ai honte de toi : si tu ne te présentes pas mieux avec tes amies… »
Et Vanie ne l’écouta plus, puis elle regarda par la fenêtre, elle vit la colline et un nuage de teint blanc avec une tache de rosé et un fond gris. De petites gouttes commençaient à tomber.
Puis un jour, elle dit : « Je ne sais que faire ».
C’était un mercredi. Un temps triste et nuageux. Alors elle tomba par terre.
Puis sa maman lui dit : « Ma jolie, lève-toi. La semaine prochaine, il y a une réunion à l’école. Je vais en parler à la maîtresse et tu es la première de la classe car j’avais demandé en décembre à la maî…...
Et tout disparut et elle fut heureuse.