« Ariane. Le pessimisme profond dont tu m’as parlé est normal. Il s'y ajoute peut-être le désarroi. A l'heure actuelle, en effet, tu es «nulle part». Tu attends. Tu n'es pas vraiment à la maison, tu n'es pas encore chez ton père.
Et puis, au printemps, il se passe plein de choses en nous, surtout à 15 ans.
Donc, ne t'étonne pas que tu aies envie de tout... et aussi envie de rien.
En tout cas, en toute circonstance, je suis ton amie. Sache-le. Je t'aiderai. Je te comprendrai. Je te soutiendrai. Compte sur mon indulgence, mon aide, mon appui; quoi qu'il arrive, tu pourras toujours m'appeler: je serai là.
Ta maman